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Artiste visuel

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Thierry ALET

Artiste plasticien et Directeur de la Pool Art Fair

 

 

 

 

Né au large de la Martinique d’un père Guadeloupéen et d’une mère Réunionnaise, Thierry grandit sous la protection de sa grand mère paternelle Marthe en Guadeloupe. À 17 ans, il retourne en Martinique où il apprend à peindre sous la direction d’Ernest Breleur, Victor Anicet, René Louise, Hamid, Ismaël Mundaray, Magalie Degras et quelques autres. Il y apprend aussi la vie, l’amour, le travail. À 23 ans, il rencontre le journaliste André Arsenec alors qu’il vend des encyclopédies pour payer ses études. Celui-ci l’invite sur le plateau du 20H00 à l’occasion de sa première exposition “Le Roi Déchu”.

 

Le succès de cette exposition le propulse sur le devant de la scène artistique Martiniquaise et provoque son départ à New York. Là, il est guidé par Marc Latamie et entre en MFA au Pratt Institute à Brooklyn New York. Thierry ne quitte jamais vraiment la Martinique, la Guadeloupe ou New York, villes dans lesquels il vit et travaille encore aujourd’hui. Taggé ‘d’infatigable’ par artnet.com, son oeuvre est multiple. Il s’exprime prioritairement par la couleur mais les installations, le dessin et la sculpture sont aussi présents dans son art.

 

Les ‘Têtes qui rient’ interrogent le masque social, particulièrement dans les îles où la réalité post-coloniale obligent les petits-fils de maitres et d’esclaves à coexister en paix. ‘La voleuse d’enfant’ au Mémorial Acte met en cause l’agressivité encore chaude du pouvoir colonial sur les familles comme mode de contrôle du pouvoir dominant. ‘Blood’ s’interroge sur la possibilité d’une mémoire qui échapperait à l’éducation parentale ou scolaire parfois trop proche de la propagande ou du lavage de cerveau.

 

“Les Manuscrits” transmettent le coté obsessionnel de l’artiste en écrivant sur les murs des textes sans fin tel que le décrit Saint John Perse “Une longue phrase sans césure à jamais inintelligible”. “Les dessins cathartiques” empruntent au surréalisme l’automatisme des gestes comme volonté de conjurer les tabous. Probablement influencé par sa mère galeriste qu’il ne voit que partiellement en grandissant, il est aussi très actifs dans l’organisation d’expositions pour lui et les autres artistes. A New York, il organise ses premières expositions dans son atelier on campus (Pratt Institute), puis dans ses ateliers hors campus ( à South Street Seaport et chelsea).

 

En 2004, il fonde Frère Independent à New York, une association à but non lucratif qui organise DiVA Fair, la première foire international d’art vidéo et PooL Art Fair, la première foire d’artistes des États-unis ainsi que de nombreux projets de développement culturel.